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MONITEUR_14-09-2012

Article de la mise en lumière du château de Puilaurens paru dans le Moniteur N°5677 du 14 septembre 2012

En cœur de nuit, le niveau lumineux des espaces publics pourra être abaissé, pour réaliser des économies d’énergie et adapter l’éclairage aux besoins, grâce à l’utilisation de sources lumineuses à Leds facilement gradables. Les Leds ont également un bon rendement lumineux et une longue durée de vie, limitant les opérations de maintenance. Le flux lumineux de tous les luminaires sera dirigé vers le sol pour limiter les émissions inutiles vers le ciel nocturne.
La tonalité de lumière générale utilisée le long du gave sera blanche. Pour la mise en lumière sobre des ponts et de la chute d’eau du quai Saint-Jean, la lumière blanche se complétera de nuances bleutées et vert d’eau en accord avec les couleurs remarquables des eaux du gave.
Au bord des Quais rive droite, la pointe de grands candélabres servant à éclairer les espaces publics est ornée de «galets lumineux» semi-transparents et éclairés de l’intérieur. Ces «galets» ou «perles», enfilés en haut des mâts créent des repères visuels aériens et discrets le long des quais, dans des couleurs évoquant la «palette» aquatique. Ces mâts sont également utilisés comme supports pour les projecteurs de la mise en lumière de la chute d’eau et du pont Saint-Jean, ainsi que pour la mise en lumière du pied de la falaise côté château
Les grandes courbes du parapet des quais seront soulignées par des lignes lumineuses cachées dans la couvertine des murs de soutènements et éclairant le haut de leur parois verticales.
Au niveau du «théâtre du gave» l’éclairage sera réalisé par des bornes lumineuses implantées sur les murets et produisant une lumière diffusante à hauteur d’homme, tout en éclairant discrètement la végétation. Les murs des deux belvédères seront éclairés depuis le sol et serviront de surfaces éclairantes pour les escaliers. Aucun candélabre ne viendra créer d’obstacle visuel vers le gave.
A la transition entre l’avenue du Paradis et la rue de la Grotte, le pignon d’immeuble pourra servir à la projection d’images fixes.

Pour l’éclairage ambiant en extérieur sous les auvents et à l’intérieur du bâtiment d’accueil, les luminaires linéaires tubulaires sont fixés verticalement sur les poteaux mettant ainsi en valeur le rythme et la nature de la structure porteuse. Ils ont des corps diffusants, pour une lumière adoucie et un bon confort visuel. Ils produisent surtout de l’éclairement vertical sur les aménagements et les personnes, assurant ainsi un bon repérage spatial.
Pour compléter l’éclairage ambiant de la patinoire, des luminaires, orientés vers le haut, sont implantés le long du changement de niveau des deux pans de toiture et constitue également un éclairage de mise en valeur de la structure du bâtiment en éclairant la grande poutre porteuse dont le bandeau horizontal est visible depuis le parking et le bâtiment d’accueil. La lumière réfléchie par le pan incliné le plus élevé de la couverture produira l’éclairement ambiant diffus sur la piste.
Tous les éclairages ambiants sont de tonalité blanc chaud (3000K) avec un indice de rendu des couleurs élevé (IRC = 85).
La piste de glisse synthétique est entourée par une rambarde constituée, côté piste, d’un matériau diffusant rétro-éclairé par des luminaires tubulaires linéaires intégrés dans l’épaisseur en partie haute de la rambarde et éclairant vers le bas. Cela permettra de créer également un liseré lumineux intense au sol au niveau du joint creux laissé entre le pied de la rambarde et la piste. La lumière utilisée est de tonalité blanc très froid (6500K), ce qui donnera un effet « glacé » à la patinoire synthétique et qui contrastera avec l’éclairage ambiant blanc chaud.
Le parking extérieur est éclairé à partir de 5 mât bois de grande hauteur (10m) supportant un groupe de 3 à 4 projecteurs 70W à photométrie semi-intensive, éclairant une partie du sol, afin de limiter la « pollution lumineuse » et d’assurer une certaine discrétion de l’éclairage du parking et le confort visuel de ses usagers. La lumière utilisée est de tonalité blanc chaud (3000K) avec un indice de rendu des couleurs élevé (IRC = 85), en cohérence avec l’éclairage ambiant aux abords des bâtiments.

Mondo Arc 66-Inspiration 12

Sur l’ensemble du site, une utilisation nuancée de différentes tonalités de lumière permet de mettre en valeur les édifices en temps nocturne tout en révélant à la fois leur rôle symbolique et fonctionnel.
La qualité de la lumière produite et le bon rendu des couleurs des sources lumineuses proposées permettent de donner une vision fidèle des couleurs des matériaux tout en produisant des ambiances agréables.
Toutes les sources lumineuses employées sont également performantes en termes d’efficacité lumineuse (lumens/watt), durée de vie, matériaux, afin de minimiser l’impact environnemental et économique de leur utilisation.

Les abords immédiats de la Collégiale et la place de la Treille reçoivent un éclairage public singulier. Le sol est éclairé avec un effet de motifs lumineux. Au Nord, à l’Ouest et au Sud de la collégiale cet effet est réalisé grâce à des projecteurs à gobo fixés sur façades, projetant un motif lumineux fixe au sol et créant un effet de moirage avec le calepinage en pierre du sol. Au chevet de la Collégiale, c’est la projection naturelle des ombres des frondaisons et des ramages des arbres qui anime le sol, cet espace étant éclairé depuis le haut des façades environnantes par des projecteurs. D’une saison à autre, ce motif d’ombres varie naturellement.
L’éclairage d’accompagnement pour les trottoirs, les cheminements et les voies circulées est réalisé à partir de luminaires d’éclairage public éclairant le sol, situés à 5,5m de haut. Ces luminaires sont principalement situés dans des colonnes lumineuses.
Les tonalités de lumières proposées sont des lumières blanches avec un bon indice de rendu des couleurs, permettant la perception en temps nocturne des qualités des matériaux de sol, des végétaux et des arbres.
La mise en lumière de la Collégiale permet de distinguer les façades de la croisée du transept par un éclairage aux nuances colorées chaudes et douces. Quelques façades remarquables bordant la place sont également éclairées afin de marquer la présence du riche patrimoine architectural briviste.

De grands candélabres de 10m de haut, situés dans l’axe des alignements d’arbres, permettent de répondre aux besoins généraux d’éclairage côté voirie et côté quai jusqu’au canal. Ces candélabres sont espacés de 30m environ. Ils servent de support aux éclairages suivants :
– Eclairage des voies : luminaire avec optique voirie, à 9m de haut (lumière blanche chaude)
– Eclairage des quais : 2 projecteurs asymétriques, à 9m de haut (lumière bleue)
– Eclairage piétonnier : luminaire linéaire vertical diffusant avec motif nid d’abeilles s’inspirant de la structure du marché, fixé entre 2,5 et 4m de haut (lumière blanche chaude)
Au niveau des deux escaliers de la plage verte, un éclairage complémentaire encastré dans l’épaisseur du parapet, marque la transition entre les niveaux du quai : luminaire linéaire horizontal (lumière bleue).
Entre le pont Thilat et le pont SNCF le dispositif d’éclairage devient un élément marquant de l’aménagement. Une nappe irrégulière de câbles tendus entre les ponts sert de support à des luminaires linéaires horizontaux diffusants éclairant vers le sol (lumière blanche et bleue)
La structure métallique du pont du Cabinet Vert, surplombant le canal est sobrement mis en lumière afin de marquer la perspective du canal : luminaire linéaire horizontal implanté le long de la structure métallique et éclairant vers le bas (lumière blanche).

Le concept lumière accompagnant le réaménagement de la place propose d’allier le rôle fonctionnel et d’ambiance de l’éclairage public avec un rôle de mise en valeur des éléments majeurs de cet espace urbain.
Certaines frondaisons de platanes sont éclairées de façon à mettre en valeur cette présence végétale majeure. En hiver, c’est la ramure des arbres qui est éclairée.
Le sol des traversées des écoles est éclairé par une  projection de lettres lumineuses, celles-ci semblant sortir de l’école pour venir se promener sur le parvis.
Les façades donnant sur la place de l’ancienne école des filles et de l’ancienne école des garçons, bénéficient d’une mise en lumière sobre, respectueuse de leurs caractéristiques architecturales.
On trouve trois typologies de mobilier lumière :
– Candélabres piétonniers de 4,5m de haut, situés sur le parvis, sous les platanes.
– Candélabre voirie de 7m de haut avec crosse de 1m, situés sur les trottoirs en périphérie de la place.
– Grand mât urbain multifonctionnel de 10m de haut, situés sur le parvis.

Les éclairages viennent mettre en valeur les nouveaux aménagements conçus par l’architecte d’intérieur Gabriel Kowalski.
Pour l’éclairage ambiant, deux skydômes artificiels donnent l’impression que la lumière provient de l’extérieur au travers de puits de jours. Ils sont équipés de luminaires pour tubes fluorescents de tonalité froide et chaude afin de pouvoir choisir la tonalité de la lumière.
On trouve également des luminaires diffusant encastré en plafond qui donne un effet graphique.
Les cimaises des différents espaces sont éclairées par des luminaires lèche-mur encastrés en plafond.

L’éclairage public de la place
Il est assuré par des projecteurs situés sur les façades des bâtiments bordant la place, ceux-ci permettent de libérer au maximum l’espace au sol. Ces projecteurs sont discrets mais produisent un éclairage de qualité. La tonalité de lumière utilisée est un blanc chaud (3.000K), avec un bon indice de rendu des couleurs (IRC>80) qui permet de créer des ambiances agréables tout en restituant en temps nocturne la vraie couleur des matériaux.

Mise en valeur de l’Eglise Saint-Louis de Gonzague
L’éclairage de la partie basse de l’église est réalisé par des projecteurs encastrés de sol permettant de faire ressortir ses reliefs. La partie supérieure et le fronton triangulaire sont éclairés à distance par des projecteurs situés sur les façades des bâtiments bordant la place.
L’église est éclairée dans les tonalités blanches chaudes (3.000K).

Mise en valeur de la fontaine Léon Daran
Elle est éclairée grâce à une lumière blanche froide (4.200 à 6.500K). Deux projecteurs situés sur la façade du bâtiment opposé à la fontaine viennent éclairer le bassin, la lumière se reflète ainsi dans l’eau pour être diffusée sur la sculpture. Deux petits projecteurs à LED situés derrière la sculpture du « vautour et de l’isard » éclairent les ailes de l’oiseau avec un effet de contre-jour.

Afin de permettre la bonne perception en temps nocturne des qualités des matériaux de sol, du cadre bâti, des végétaux, l’ensemble des dispositifs d’éclairage produit une lumière blanche avec un indice de rendu des couleurs élevé.
Pour l’éclairage public, la lumière est de tonalité blanche chaude. Les lampes utilisées sont plus efficaces que les leds actuellement, et peuvent être graduées. Un niveau de veille de l’éclairage public en cœur de nuit sera donc mis en place afin de réduire la consommation énergétique.
Tous les éclairages de mise en valeur seront sur un réseau d’allumage distinct afin de permettre leur extinction en fin de soirée. La scénographie nocturne, comprend des effets de motifs au sol, la mise en lumière sobre de l’église et de l’office du tourisme, la mise en valeur de l’eau (jets de la fontaine sèche et miroir d’eau), ainsi que l’éclairage de certains arbres pour marquer les perspectives et la présence végétale.
L’ensemble des dispositifs d’éclairages visibles (fonctionnels ou de mise en valeur) appartient à une seule gamme de mobilier, participant ainsi à la cohérence et l’unité visuelle des aménagements.

Comme dans l’atmosphère où un petit nombre de molécules composent l’ensemble des gaz nécessaires à la vie sur terre, le schéma directeur est constitué d’éléments de base qui sont assemblés suivant les besoins visuels :
C’est ce que l’on nommera « le kit éclairage ».

Les éléments du kit sont disposés dans les différentes strates du Schéma Directeur (strate haute, strate emblème, strate médiane et strate basse), ou dans la dimension Horizon.

Le Pinasse Café possède une vue magnifique sur le bassin d’Arcachon et la dune du Pyla.
La terrasse est éclairée par de petits projecteurs orientables à Leds, produisant un éclairage discret et très localisé sur les tables, nécessaire à la dégustation des fruits de mer. L’éclairage ambiant est produit par des luminaires diffusants dont le cache est orné d’un graphisme s’inspirant des piquets des parcs ostréicoles tout proches. Ce graphisme est également présent sur des bornes lumineuses accompagnant l’accès au restaurant.
Sous la verrière, l’espace et les tables sont éclairées par de grandes suspensions à l’enveloppe noire brillante, dont la taille se décline suivant la hauteur sous plafond.

Depuis l’entrée du restaurant on perçoit au fond du couloir de la villa un grand lustre faisant point d’appel.
Les salles de restauration de la villa, disposent de trois systèmes d’éclairage dont la combinaison permet de s’adapter à différents plans de table :
– Eclairage ambiant indirect du plafond, de tonalité ambrée, par des luminaires masqués par le haut des cimaises.
– Eclairage direct localisé sur les tables, par des mini-projecteurs orientables à Leds, intégrés dans une fine faille en plafond.
– Eclairage direct ou indirect par de grandes suspensions, dont les bras et les têtes sont orientables.

Le projet lumière accompagne les nouveaux aménagements afin de permettre de nuit, la poursuite des activités urbaines et une bonne perception de l’espace.

Sur la place, cinq grands supports d’éclairage, les mâts spéciaux « Origami » permettent d’éclairer l’ensemble de l’espace grâce à leur forme tridimensionnelle. Ces mâts culminent à une hauteur de 14 à 15m.
Pour compléter l’ambiance nocturne du carreau, les petits salons sont équipés de luminaires placés sous les assises des bancs et venant éclairer le sol.

L’auvent urbain reçoit des luminaires intégrés dans la structure de sa couverture.

Pour favoriser cette bonne perception, la tonalité de lumière générale est blanche chaude, avec un indice des rendus des couleurs élevé.

Connection Technology est une société du groupe Son-Vidéo Distribution, spécialisée dans la domotique. Son espace Domo !, est un lieu hybride, à la fois showroom et appartement, proposant un panorama impressionnant des dernières innovations domotiques. Domo ! est visitable sur rendez-vous. Cet espace de 100 m2 environ, situé en sous-sol, présente un espace salon/cuisine, une salle de jeux, une chambre, une salle de home cinéma, une salle de bain, un jardin d’hiver.
Dans cet espace de taille réduite, la lumière a été utilisée pour pallier l’absence de lumière naturelle et mettre en valeur les aménagements conçus par Gabriel Kowalski. Les ambiances lumineuses sont modulables de manière distincte suivant les espaces ou les équipements (gradation simple, changement de tonalités de lumière, changement de couleurs).
Traxon Technologies étant partenaire de Connecting Technology pour l’espace Domo !, une majorité de luminaires proviennent de cette marque, spécialisée dans les produits d’éclairage à LEDs.

Sur les esplanades en bord de mer, l’éclairage utilise la force du vent pour animer des éoliennes verticales intégrant de reflets colorés. Ces « lumières à vent » situées sur des candélabres de 10m de haut animent « naturellement » l’ambiance des parvis. Situées en hauteur, elles laissent la vue dégagée vers le paysage maritime.
Le long des cheminements piétons l’éclairage est localisé à proximité du sol et intégré au mobilier (clôture ou garde-corps) pour limiter l’impact visuel diurne des luminaires.
La mise en lumière des éléments paysagers ne concerne que certaines parties de roches claires des falaises (car celles-ci nécessitent moins de puissance pour être éclairées et accueillent moins de faune que les parties végétalisées).
Cette mise en lumière très douce de tonalité lunaire fait juste émerger de l’obscurité nocturne les pans de roches marquant la topographie du site et la force des éléments naturels.
Le paysage nocturne est enrichi par des éclairages faisant appel à l’imaginaire populaire : au niveau du café du belvédère situé en haut de la falaise, la lumière fait référence aux guinguettes, avec des luminaires suspendus en chapelet au dessus du sol et créant une série de petits points lumineux visibles depuis la plage ; Deux cœurs enlacés, tracés en pointillé lumineux sur le sol du parking de la Chambre d’Amour font références à la légende ayant donné son nom au site et aux dessins à grande échelle que l’on trace sur le sable des plages pour les admirer du haut des falaises.

Le concept lumière propose une construction du paysage nocturne en cohérence avec trois points essentiels : un traitement identique des pieds de façades et des voies ; la valorisation de l’ensemble basilical ; la caractérisation de lieux singuliers.
« Présences urbaines », éclairage de la périphérie des places et des rues
Cet éclairage se situe dans la  tradition de l’éclairage public bordelais, luminaires à tête en cuivre, et leur implantation sur console murale permet de dégager la perspective visuelle allant des Capucins à Saint-Michel. L’éclairage permet également de percevoir le cadre bâti marquant les limites de l’espace public.
« Du bleu émergent la Flèche, la Basilique et leurs veilleurs »
Pour mettre en valeur l’émergence de la Flèche et de la Basilique Saint-Michel dans l’espace public, tout en répondant aux besoins d’éclairements nocturnes au sol, l’utilisation de lumière bleue est proposée pour le plateau central. L’éclairage se fera depuis des pôles de grande hauteur (20m), à l’échelle de l’espace et dans un rapport respectueux des monuments, appelés «les veilleurs». Leur design s’inspire de l’esthétique des dragons, créatures accompagnant l’image de l’archange Saint-Michel.
« Lumière sous les feuillages », « Pointillés d’eau »
Sur l’espace dédié aux terrasses de café la lumière se fait légère et accueillante, sous la forme de petits luminaires diffusants suspendus entre les arbres (en référence aux guirlandes de bal).

La salle de conférence « Bruxelles » se situe au sous-sol du FIAP Jean Monnet, au 30 rue de Cabanis à Paris.
Les éclairages viennent pallier l’absence de lumière naturelle et mettre en valeur les nouveaux aménagements conçus par l’architecte d’intérieur Gabriel Kowalski.
Dans le hall menant à la salle de conférence deux skydômes artificiels donnent l’impression que la lumière provient de l’extérieur au travers de puits de jours. Ils sont équipés de luminaires pour tubes fluorescents de tonalité froide et chaude afin de pouvoir choisir la tonalité de la lumière.
Le mur en fond de hall est éclairé par une gorge en plafond avec une lumière de tonalité rouge/orangé afin de créer un appel vers l’accueil situé à cet endroit.
Dans la salle de conférence une grande gorge en plafond produit un éclairage ambiant indirect, gradable selon les besoins.
Les murs latéraux de la salle intègrent un éclairage dans leurs panneaux décoratifs dessinant une silhouette de paysage.
Le fond de scène, recouvert de parois en bois, est éclairé par des luminaires lèche-mur encastrés en plafond.
L’éclairage de la scène est complété par des projecteurs sur rails dont l’allumage s’adapte aux scénarios d’utilisation de la salle.

L’éclairage artificiel complète les apports de lumière du jour de l’achitecture et prend le relais aux heures nocturnes.
Au-delà du rôle fonctionnel et créateur d’ambiance de la lumière, les principes d’éclairage aident à la compréhension visuelle du lieu et de ses usages :
– éclairage rasant et circulaire sur les oculi et les rideaux des puits de jour.
– eclairage en continu du mur d’appui du bâtiment sur le terrain pour permettre la lecture du fond de la médiathèque rythmée par les patios
– luminaires diffusants suspendus au dessus des espaces repères d’accueil et d’éveil des tout-petits, grande suspension décorative et poétique sous la coupole de l’heure du conte, luminaire encastrés implantés selon un rythme lumineux aléatoire pour la salle de musique.
– luminaires encastrés au nu du plafond pour les espaces de travail, de lecture et de circulation créant des rythmes lumineux ordonnés selon la trame du bâtiment.

Notre mission consistait à l’assistance des maîtres d’œuvre concernant l’éclairage des espaces suivants :

Espaces extérieurs :
– La perception nocturne du bâtiment depuis l’extérieur, par une mise en lumière spécifique
– Eclairage nocturne de la zone d’accès depuis la rive gauche ainsi que du cheminement sur la passerelle.
– Accompagnement nocturne paysager par la mise en lumière de certains éléments des jardins.

Espaces intérieurs :
– L’accueil et le hall bas.
– La rue intérieure.
– La boutique.
– La cafétéria.
– L’auditorium.
– La salle d’exposition.
– La salle d’expositions temporaires.

Cette étude pour le renouvellement de l’éclairage de l’aéroport Tarbes Pau Pyrénées a été réalisée à la demande du gestionnaire, la société SNC-Lavalin, en collaboration avec l’entreprise Cegelec Sud Ouest.
L’étude est basée sur l’analyse des éclairages existants pour les améliorer ou les compléter.Les propositions suivent les objectifs suivants :
– Fonctionnalité alliant des ambiances de qualité.
– Renforcement du repérage spatial.
– Utilisation du potentiel décoratif et scénographique de la lumière.
– Mise en valeur de l’aérogare.
– Diminution des consommations électriques, et rationalité de la maintenance.

Le projet lumière permet une lecture de qualité des lieux en temps nocturne et en mettant en valeur les qualités architecturales du site.
Pour l’éclairage de la rue Alsace Lorraine, des luminaires sont fixés sur les façades et leur hauteur permet d’être proche des cheminements en s’adaptant à la présence d’arbres. Une mise en lumière très légère des façades permet que les étages supérieurs des immeubles ne « disparaissent » pas visuellement dans l’obscurité. Pour rythmer les déambulations dans la rue, mais aussi pour mettre en valeur le riche patrimoine architectural du site, certains angles de bâtiments sont également mis en lumière.
Pour l’espace du Square Charles de Gaulle, donnant lieu à un jeu entre mobilier lumière et calepinage des sols, l’éclairage ambiant est réalisé à partir de grands mâts de 9 mètres de haut, légèrement inclinés en fonction du mouvement du sol à l’endroit où ils sont implantés. Un jeu d’ombres et lumières montre les plissements du terrain. Les frondaisons sont éclairées en contre-plongée, depuis des luminaires linéaires encastrés de sol et implantés en pixels aléatoires créant un jeu graphique. Le Donjon, participant au paysage nocturne, est mis en lumière de manière sobre, afin que l’édifice soit en accord avec l’ambiance lumineuse douce des espaces du square.

L’étude d’éclairage pour la tour Hilliana concerne deux types d’espaces :
– Les espaces communs à l’ensemble des habitants de la tour : réception, lobby ascenseurs, couloirs, restaurant, juice bar, espace fitness, spa, terrasse, piscine, jacuzzi.
– Des appartements types : studio, duplex, appartement penthouse.

L’éclairage du site favorise les usages nocturnes par des ambiances lumineuses de qualité et en permettant la lisibilité de l’organisation spatiale. Cette lisibilité concerne les espaces de circulations mais aussi les repères urbains (placettes, zone centrale, ancien casino). Entre le cheminement en front de mer et l’océan, aucun point lumineux ne vient créer d’obstacle visuel à la contemplation de l’étendue nocturne. De jour comme de nuit, les dispositifs d’éclairage sont en accord avec la sobriété et la convivialité recherchées dans les aménagements et le mobilier urbain en éloignant tout caractère monumental.
L’éclairage des espaces de circulation et de déambulation est réalisé à partir de colonnes multifonction s’adaptant aux besoins des différents profils du site. Sur la base d’une forme on ne peut plus sobre (un cylindre vertical), différents modules d’éclairage de même diamètre que leur support sont disposés en hauteur.
L’ancien casino est mis en lumière de façon sobre (lumière blanche froide) privilégiant les éclairages rasants et permettant à l’édifice de marquer de sa présence le paysage nocturne. Depuis le cheminement en bord de plage il est un point de mire dans les perspectives.
Les kiosques Txurros ont la sous face de leur auvent recouverte de panneau lumineux à LEDs, créant des graphismes colorés géométriques dynamiques dans les teintes de vert et rouge. Dans les parois verticales des kiosques, des lignes diffusantes blanches à LEDs créent des graphismes lumineux. Ces deux dispositifs peuvent être utilisés de jour comme de nuit.

Le concept de mise en valeur nocturne prend en compte différentes perceptions du stade :
– Les perceptions du stade dans le paysage extérieur (visions lointaines, visions urbaines, visions d’approche).
– Les perceptions du paysage intérieur du stade (ce que l’on voit du stade quand on est sur les gradins ou sur le terrain)
Le concept s’appuie sur deux éléments majeurs de l’architecture du stade : La peau du bâtiment et la structure de l’ouvrage.
La peau, l’épiderme c’est la façade diffusante qui habille les niveaux supérieurs du bâtiment. Cette peau est éclairée de l’intérieur par une lumière de tonalité bleue, qui peut palpiter au rythme du stade.
La structure, le squelette, ce sont les éléments porteurs de la couverture de l’édifice. Ils sont éclairés par une lumière blanche de tonalité froide, statique car marquant la stabilité.
Entre la peau et la structure s’installe un jeu de contraste entre des surfaces bleues pouvant apparaître ou disparaître et des lignes blanches permanentes.
La vision nocturne de l’ouvrage est complétée par l’éclairage des accès (entrées des gradins, rampes hélicoïdales) éclairés par des
tonalités acidulées.

L’éclairage urbain des rues et places est accompagné de la mise en valeur des bâtiments remarquables :
– Eglise Notre-Dame du Bourg : la mise en lumière de la façade permet de mettre en valeur sobrement l’édifice et de marquer la profondeur de la place. Elle marque la singularité du mur clocher et la cohabitation de la pierre blonde et de la brique rouge.
– Eglise Sainte-Foy : la mise en lumière de l’église permet à l’édifice de jouer un rôle de repère nocturne à l’échelle urbaine. Elle marque l’élancement du clocher par l’éclairage des pierres blondes avec une lumière blanche chaude et des briques avec une lumière ambre. Le sommet reçoit un éclairage blanc froid.
– Cathédrale Saint-Caprais : cette mise en lumière accompagne la libération des perspectives visuelles sur le monument, générées par le nouvel aménagement de la place dont la cathédrale représente à elle seule le côté nord.
De nuit, l’élancement du monument sera visualisé par un éclairage rasant depuis le sol de la façade, du clocher et du remarquable chevet de l’église. D’une tonalité blanc chaud à la base de l’édifice, la lumière prendra une tonalité plus froide en hauteur.
Les fenêtres et la balustrade sculptée du clocher seront détaillées par un éclairage rasant marquant leurs reliefs avec une tonalité blanc bleuté.

Eclairage intérieur de la cathérale :
L’éclairage ambiant de la nef et du chœur est un éclairage indirect de la voûte faisant office de grand réflecteur renvoyant la lumière vers le sol et les murs et permettant la lecture de l’ensemble du volume architectural : cet éclairage est de tonalité de lumière blanche froide (1). Pendant les offices, des projecteurs à grilles de défilement procurent un éclairage direct complémentaire sur le sol, de tonalité de lumière blanche chaude (2). Ces projecteurs sont dissimulés dans les alcôves du premier étage.
Les bas-côtés et le déambulatoire sont éclairés par des éclairages de tonalité de lumière blanche chaude : éclairage indirect sur les voûtes pour une ambiance douce et homogène (3), complété par les éclairages de mise en valeur des statues, autels et tableaux mettant en évidence leurs couleurs, matériaux et modelés (4).
Les autres éléments remarquables de la cathédrale sont également mis en valeur : les éléments sculptés du grand portail des Apôtres, l’Autel de la Vierge, les tubes et boiseries du grand orgue, la fresque et les statues de la coupole du transept, le tombeau des évêques et la chapelle de semaine.

Les quais offrent au cœur de Genève un espace de respiration et de transition entre la ville et le Rhône. Ils présentent une continuité spatiale sur le bras droit du fleuve et de grandes échappées visuelles.
Continuité – « La ligne des quais » : un éclairage bas et rasant du sol, accompagne linéairement les cheminements en marquant les différences de niveaux des quais. Le profilé du support apporte de nouvelles fonctionalités pour les usages diurnes et nocturnes (« assis-debout » ou dossier).
Tranversalité – « Les jalons lumineux » : des candélabres piétons, servant de socle aux candélabres d’éclairage voirie, apportent un éclairage d’accompagnement vertical, équilibrant et rythmant l’environnement lumineux. La lumière blanche diffuse des jalons, est à certains moments « habitée » dans sa partie inférieure par des présences colorées changeantes au cours du temps ou suivant la fréquentation du lieu.
Repères – « mise en lumière » : Travail de mise en lumière sobre et pondéré sur les éléments architecturaux remarquables. Les ouvrages dans l’espace du fleuve sont traités en bleuté, ceux dans l’espace des quais seront éclairés en blanc froid.
Points de vues -« cadrages » : des cadres ajourés, à la tranche lumineuse proposent aux promeneurs des vues choisies.

Le concept général développé dans le Schéma Directeur d’Aménagement Lumière d’Uzerche inscrit dans une même logique l’éclairage public et l’éclairage de mise en valeur, afin de créer un paysage nocturne cohérent à l’échelle de la ville. Ce concept s’appuie sur la notion de « strates » du paysage urbain se distinguant par l’emploi d’une tonalité de lumière différente.
Les jardins en terrasses se situent dans la «strate» de lumière à tonalité orangée, correspondant à la structure urbaine et paysagère :
– Mise en valeur des murs de soutènement, des anciennes rampes et des escaliers permettant un accès direct entre ville haute et basse.
– Éclairage en contre-plongée des arcades de l’éperon.
Les bâtiments remarquables se situent dans deux «strates» du concept général : celle de lumière à tonalité blanche chaude pour les façades au niveau du bâti ; celle de tonalité blanche froide, voire bleutée, pour les toitures :
– Mise en valeur et respect des volumes des édifices, par un jeu entre les ombres et les lumières.
– Approche sobre des effets lumineux pour révéler la beauté du site, mais sans ostentation et en recherchant une certaine «évidence».
– Respect de l’environnement nocturne, par la maîtrise des faisceaux des projecteurs pour éviter la pollution lumineuse.

L’éclairage aide à la mise en scène des espaces et à la création d’ambiances adaptées à l’espace discothèque ou au bar lounge. Les éléments architecturaux de couleur violette servent de repères visuels dans les deux espaces du «Doudoune».
Au dessus des banquettes du club, les luminaires créeront un effet de moirage sur la grille de plafond tout en produisant l’éclairage d’ambiance. Le dispositif d’éclairage combine quatre couleurs de lumière : un blanc très chaud (2700K), un blanc très froid (6500K), un orange soutenu et un jaune acidulé. Chaque couleur peut-être utilisée seule ou en combinaison avec les autres (pour créer des mélanges) et chaque luminaire est gradable de 0 à 100%.

Installation éphémère, réalisée dans le cadre de la deuxième édition de « Glow », Forum of light in art and architecture (Eindhoven). Le thème de l’édition 2007 était « Sealed Spaces » (lieux scellés).
Le site du projet, appelé Volderhof est une Longue cour en cul de sac, servant d’accès arrière aux boutiques de deux rues très commerçantes du centre ville. Pendant la journée, cette cour sert à l’entrée du personnel, aux livraisons et au ramassage des déchets. De nuit, c’est un lieu oublié et peu engageant.
Le but du projet « Phenomena » était de transformer, le soir, ce lieu en un site convivial de contemplation des phénomènes naturels de lumière. En effet, quand on évoque la nuit on pense généralement à l’obscurité alors que la nuit permet également de percevoir des phénomènes naturels lumineux tels que les incendies, les éclairs et les aurores boréales dans des conditions visuelles meilleures que le jour.
Par un jeu de projections d’images vidéo en boucle sur trois façades de la cour, projections conçues en fonction de l’architecture des bâtiments, un jeu se créait entre l’architecture industrielle du lieu et une évocation de ces phénomènes lumineux naturels, transformant ainsi la perception du site.
Pour observer les projections lumineuses, le public pouvait prendre place dans des « trash sofas », containers à ordures transformés en mobiliers urbains accueillants et confortables, intégrants un éclairage dans des tonalités de lumière chaudes changeantes du rose à l’orange.

Concours pour l’aménagement de trois places d’Arcachon : la place de Verdun, la place de l’Aiguillon et la place Maydieu.

L’éclairage assure à la fois un rôle fonctionnel sur les espaces de circulation et la mise en valeur des présences aquatiques et végétales sur les places.

La place Abel Surchamp, sur laquelle donne l’Hôtel de ville est un espace dégagé et minéral, de forme carrée et bordé d’arcades en périphérie. La mise en lumière proposée respecte le cadre architectural de ce bel exemple de bastide.
Le parvis est éclairé dans une lumière de tonalité chaude par des lanternes de style sur mât. La fontaine au centre, est éclairée à l’intérieur par une lumière bleutée, à l’extérieur par un éclairage bidirectionnel de teinte chaude, marquant sa rotondité.
Pour rendre perceptible l’unité du cadre bâti, les façades de la place sont éclairées de manière trés douce par des projecteurs intégrés dans les têtes des lanternes sur mât. Les galeries bordant la place sont mise en valeur par des éclairage indirects sur leur voûtes et plafonds, la lumière réfléchie éclairant doucement le sol des galeries.
L’hôtel de ville est mis en valeur par des éclairages rasants en contre-plongée depuis le sol, le balcon et le bord des lucarnes, révélant les modénatures de l’architecture. Visible de loin, le sommet de la tour de l’horloge est renforcé par une lumière bleue à l’intérieur du lanternon et blanc froid sur sa toiture.
Afin de marquer les perspectives urbaines, des effets de matière, composition graphique d’éléments architecturaux du lieu sont projetés sur les façades perpendiculaires à la place.

Le concept lumière a pour but de composer un paysage nocturne permettant la lisibilité des espaces urbains et la création d’ambiances de qualité.
Afin de permettre de nuit, la perception de la couleur naturelle des matériaux, la lumière générée est blanche, de tonalité chaude.
Pour les rues et les places hautes, l’ambiance nocturne est produite par un double dispositif, alliant un éclairage ambiant par des projecteurs discrets, disposés en haut des façades et des lanternes décoratives à plus basse hauteur produisant des présences visuelles douces accompagnant les cheminements.
Les façades urbaines remarquables sont doucement révélées par de la lumière venant du sol.
Sur l’esplanade Mauvard, la lumière marque des zones privilégiées sous les arbres en périphérie.
Au niveau du quai de l’Isle, un effet « d’aquarelle » est  créé par la cohabitation de lumière blanche froide et vert d’eau bleuté, marquant à l’échelle du grand paysage la relation de la ville à la rivière.
Une nouvelle présence nocturne de la cathédrale est suggérée, mettant en valeur les qualités architecturales et l’organisation spatiale de ce monument majeur.

Les propositions d’éclairage pour le restaurant s’articulent autour des 5 axes suivants :
– Permettre la flexibilité des ambiances lumineuses (combinaison de principes d’éclairages différents suivant les ambiances souhaitées par allumage/extinction, gradation).
– L’espace comme support de lumière (la lumière utilise certains éléments verticaux pour structurer l’espace et mettre en valeur la qualité des aménagements intérieurs).
– Mettre en scène les clients (zone d’accueil éclairée par un effet de matière au sol).
– Convivialité des objets lumineux (quelques objets lumineux au design particulièrement soigné participent à la convivialité de l’espace).
– Discrétion des autres luminaires (c’est la lumière produite qui sera vue et non le luminaire. Ces appareils ont été choisis pour leur performance photométrique et la qualité de leur design).

La tête de pont, sur la rive Nord de la Meuse était la nuit la partie oubliée du nouveau symbole de Rotterdam, l’Erasmus bridge.
Malgré un contexte urbain brutal, ce puzzle architectural possède une qualité sensible.
Par la lumière est exprimée la force de l’espace avec la délicatesse d’une nouvelle dimension humaine.

Pour renforcer la présence de la cathédrale dans la silhouette nocturne de la ville, l’éclairage intérieur rouge des trois tours est accompagné par un éclairage des toitures.
La tour du clocher est mise en valeur par des effets lumineux de diffusion colorée de la lumière, dans une gamme de tonalités allant de l’ocre rosé au blanc chaud. L’effet est obtenu par la superposition partielle du flux lumineux différemment coloré de plusieurs projecteurs.Cet éclairage s’estompe vers le bas pour permettre à l’éclairage du portail de bien se détacher.
Les sculptures du portail sont délicatement mais sobrement éclairées par des mini projecteurs à fibre optique.

Sur la place des projections lumineuses au sol évoquent l’iconographie des sculptures du portail.

Le château de Pierrefonds questionne nos références historiques et notre imagination, car sa reconstruction nous permet d’admirer un ouvrage unique, archétype idéalisé du château médiéval où se mêlent des références architecturales variées, teintées de l’influence du romantisme de l’époque de Viollet-le-Duc.
C’est une vision nocturne poétique, dans l’esprit des Romantiques que propose cette mise en lumière ; une image aérienne, éthérée* d’une forteresse s’élevant vers le ciel. Les parties hautes du château seront mises en lumière dans des teintes vaporeuses blanches et bleutées, par des effets diffus de mariage des tons (effets d’aquarelle), donnant de la profondeur de champ et permettant la lecture de la composition des volumes architecturaux.
Pour que l’effet aérien du château opère, il faut que la base de l’ouvrage reste dans l’ombre et que la mise en lumière du parc utilise un autre registre visuel. Le parc exprimera la fonction initiale de la forteresse : la fonction défensive. Le parc sera le lieu de « l’assaut » par la lumière des hauteurs du château. Le dispositif d’éclairage sera mis en scène par des « ex-machina », supports de projecteurs dont la forme s’inspirera des engins de guerres médiévaux.

La lumière artificielle aura pour rôle d’accompagner les usages nocturnes du site, mais aussi d’être un vecteur de communication des bâtiments vers l’espace public, au quotidien ou lors des évènements qui s’y dérouleront.
Le bâtiment neuf placé dans l’alignement du bâti de l’avenue sera le premier lien visuel depuis l’espace public avec le centre d’architecture : de nuit, sa transparence sera propice à un jeu de reflets en mouvement sur les brises soleil en verre miroir d’une ligne de lumière incrustée dans la dalle des étages supérieurs.
C’est de nuit que la façade du bâtiment sera la plus visible depuis l’avenue : une lumière d’un rouge profond viendra doucement baigner la façade e la rendra visuellement plus proche.

Le concept général développé dans le SDAL d’Uzerche permet d’inscrire dans une même logique l’éclairage public et l’éclairage de mise en valeur, afin de créer un paysage nocturne cohérent à l’échelle de la ville. Ce concept s’appuie sur une notion de « strates » du paysage urbain se distinguant par l’emploi d’une tonalité de lumière différente

Dans le concept global, l’abbatiale se situent dans deux « strates »: celle de tonalité blanche chaude pour la nef qui est au niveau du bâti du centre ancien ; celle de tonalité blanche froide, voire bleutée, pour les toitures et le clocher qui culmine dans la silhouette urbaine.
Les principes d’éclairage proposés pour l’abbatiale sont en accord avec l’esprit général de mise en lumière du patrimoine uzerchois et adaptés aux contraintes du site :
– Respect des volumes des édifices, par un jeu délicat entre les ombres et les lumières (en proscrivant «l’écrasement» des ombres par la lumière).
– Approche sobre des effets lumineux : il s’agit de révéler la beauté du site, mais sans ostentation et en recherchant une certaine «évidence».
– Prise en compte des différents angles de vue et des différentes échelles de perception: proches, distantes, très lointaines.
– Respect de l’environnement nocturne, par la maîtrise des faisceaux des projecteurs pour éviter la pollution lumineuse.

Un des enjeux du projet est de faire en sorte que la mise en lumière du château participe à la vie nocturne du village. Il ne s’agit pas d’avoir d’ un côté, le village et son éclairage quotidien, et de l’autre le château trônant dans son habit de lumière.
L’ idée principale du projet est de lier l’éclairage du château et celui du bourg, par un jeu des hauteurs des points lumineux, et par l’homogénéité des couleurs de lumière employées : à 10m de haut, des luminaires veilleuses placés sur les candélabres d’éclairage public répondent à l’éclairage des fenêtres du chemin de ronde, assurant ainsi symboliquement et poétiquement la garde des nuits de Fougères-sur-Bièvre.

Musée de l'Orangerie

L’éclairage artificiel vient en relais de la lumière naturelle qui baigne les espaces d’accueil du musée. Au rez-de-chaussée, l’éclairage artificiel guide le parcours visuel des visiteurs vers les salles des Nymphéas.
Les Nymphéas bénéficient d’un grand dispositif d’éclairage indirect, les « abat-jour » filtrant la lumière du jour, mélangeant la lumière artificielle et naturelle et distribuant en douceur la lumière artificielle au-delà des heures du jour.
A l’étage construit sous le jardin des Tuileries pour accueillir les tableaux de la collection Walter Guillaume, une verrière apporte de la lumière du jour à la galerie ou l’éclairage ne prend de relais que de nuit. Dans les salles sans jour, un éclairage doux et régulier des cimaises est complété par des projecteurs venant accentuer la présence de certains tableaux.

concept
Place du cirque : le cirque a disparu mais un platane monumental trône au cœur de cet espace urbain. Perchées dans sa ramure, des silhouettes lumineuses tridimensionnelles rendent hommage aux artistes de cirque qui se sont succédés en ces lieux et dont le souvenir ne subsiste aujourd’hui que dans le nom de la place. L’arbre devient l’âme du cirque disparu et se transforme en chapiteau végétal éphémère.
La structure de l’arbre est révélée par un contraste lumineux coloré : de l’intérieur, la ramure et la frondaison sont éclairées par une lumière d’un orange incandescent ; au pied de l’arbre, une lumière d’un bleu intense vient faire « flotter » la masse végétale au-dessus de la place.
Les personnages perchés sont des silhouettes lumineuses blanches, dont le dessin filaire mais en trois dimensions fait référence au « Cirque » d’Alexandre Calder.

Le Schéma Directeur d’Aménagement Lumière est un document guide, définissant les grandes lignes des aménagements de la troisième ligne de tramway montpelliérain en terme d’éclairage public.

Il s’organise comme suit :

– Diagnostic du paysage nocturne des espaces traversés.

– La définition des enjeux de la lumière.

– La définition des tonalités de lumières à utiliser le long du tramway.

– La définition des principes d’éclairage.

– L’illustration de ces principes d’éclairage dans des coupes type de profils en travers.

– La définition des caractéristiques du mobilier lumière à utiliser.

La composition des éclairages s’articule autour de deux grands principes :
– La recherche de l’intégration maximale des mobiliers lumière aux aménagements de la place, en vue de rendre les effets lumineux « évidents » et d’assurer une grande discrétion des matériels d’éclairage (éclairage du mail, éclairage sous les bancs, éclairage indirect des ombrières, intégration de luminaires dans la casquette de la médiathèque).
– Le rayonnement de l’église vers l’espace public, afin d’accompagner le rôle pivot de l’édifice dans l’organisation de la place (cadrage du porche par deux grands mâts «portail» venant éclairer le sol du parvis, mise en lumière des vitraux depuis l’intérieur, éclairage du haut du clocher et de la flèche visibles de très loin).

Les façades de la gare sont mises en lumière de manière sobre et délicate : les points hauts, (horloges, corniches) sont mis en avant par rapport aux autres éléments de façades. La lumière n’isole pas les détails architecturaux, elle les met en valeur par un éclairage rasant rendant perceptible le travail de modénature et de volumes des façades.
Pour les espaces publics extérieurs, les éclairages directs des sols sont privilégiés, afin d’allier discrétion visuelle et performances. Ce principe permet de faire ressortir la mise en lumière des frondaisons des pins et celle des façades de la gare.

Utilisation et expérimentation de différents effets lumineux*, pour proposer aux promeneurs un conte shakespearien dans ce coin de forêt dont les arbres sont les personnages remarquables.
* (éclairage rasant, contrejour, éclairage directionnel, éclairage de volume, objets lumineux, contrastes colorés…)

Shakespeare’s forest
« Tout le monde connaît l’histoire de Roméo et Juliette. Nous vous proposons notre version particulière et en lumière de leurs aventures… Roméo et Juliette étaient amoureux. Mais la mère de Roméo, Lady Macbeth, n’approuvait pas cet amour et par l’entremise des trois sorcières, elle conspira une bataille entre les familles des deux jeunes gens. Ce fut la bataille du siècle, chaque famille déterminée à honorer son nom. Les trois sorcières avaient rassemblé une armée considérable, mais pas invincible… Macbeth fut tuée par l’armée de Juliette, et Ophélia découvrit sa dépouille parmi les ruines du champ de bataille. »

concept
Préserver l’intimité du lieu tout en le donnant à voir et en le rendant perceptible depuis un environnement complexé et “encombré”.
Travailler une qualité plastique de lumière avec comme référence la lumière de la flamme (plus on s’éloigne de la flamme, plus la lumière rougeoie, la lumière de la flamme est mouvante).
Faire participer le jardin à la mise en lumière : pour que les façades ne soient pas isolées dans l’obscurité

mise en lumière côté jardin
– faire “émaner” la lumière du parterre (petits flambeaux à effet décoratif, émergeants du parterre et projecteurs encastrés)
– créer des rehauts sur les lucarnes et les tourelles (effet “flamboyant”).
– éclairage en contre-jour de la frondaison de certains arbres.

mise en lumière côté cour
– donner l’impression qu’ une source unique, située derrière le mur de la cour, éclaire les façades.
– créer un rehaut sur la tour de l’escalier d’honneur (effet “flamboyant”).
– créer une présence lumineuse singulière sur le mur extérieur.

Le projet cherche à créer un dialogue entre la rivière, le site et son histoire, en alliant la mise en valeur du patrimoine architectural et la création d’ambiances nocturnes de qualité. Il n’est pas question ici d’effets lumineux « spectaculaires », le site est éclairé en préservant des zones d’obscurité et une certaine «poétique nocturne».
La création de «lanternes des gabariers» rend hommage à l’activité disparue de la batellerie sur la Dordogne, dont le site fut le cadre et reste le témoin. Ces lanternes sont suspendues en bouquet sur quatre grands mâts en bois placés au bord du quai, comme si on s’attendait à ce que les gabariers viennent les décrocher pour de nouveaux départs nocturnes sur la Dordogne. Les mâts sont en bois, pour réintroduire ce matériau sur les quais où il fut stocké pendant des siècles
La mise en lumière du pont de la République joue également avec les reflets dans l’eau et avec un lent mouvement coloré, qui passe de tonalités chaudes orangées à des tonalités bleutées en quelques minutes. L’effet lumineux est rasant sur les faces du pont et frontal sur les arches qui se reflètent fortement dans la Dordogne. La désynchronisation de la « boucle » colorée sur les deux faces du pont, renforce la perception de la volumétrie de l’ouvrage d’art et multiplie les combinaisons de teintes.

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